par Tayler Milbury traduction par Chloé Cherpin Depuis notre tender enfance, on apprend la valeur de prendre soin de son corps. Quand on tombe ou que l’on écorche notre genou, nous apprenons l’importance d’un pansement pour arrêter le saignement et prévenir l’infection. Quand on grandit, nous devenons plus conscients de notre nutrition et nous incorporons plus de fruits et légumes dans notre alimentation. A l’école, nous faisons du sport et prenons des cours de sciences. En tant qu’adultes, nous faisons de notre mieux pour rester en pleine santé pour minimiser le nombre de médicaments à prendre. Mais quel effort mettons-nous dans notre santé mentale ? Même si nous sommes attentifs à nos émotions et aux difficultés de la vie, nous avons tendance à négliger les activités qui visent à diminuer le risque de développement d’une maladie mentale ou neurodégénérative. Nous entendons de plus en plus parler d’intégrer la marche et un régime sain dans son quotidien pour diminuer les risques de développer une maladie cardiovasculaire, mais combien de fois avez-vous entendu parler d’utiliser l’activité physique et la nutrition pour se protéger de la dépression ou de la maladie d’Alzheimer ? Et si la même activité pouvait protéger à la fois notre santé physique et mentale? Ce que nous mangeons et notre niveau d’activité physique peuvent non seulement améliorer notre santé physique mais aussi avoir des effets positifs sur notre cerveau et donc sur notre santé mentale, si nous consommons les bonnes vitamines et nutriments et pratiquons une activité physique spécifique pendant un certain temps. Des messagers chimiques, appelés neurotransmetteurs permettent la communication qui se produit entre les cellules de notre cerveau. Par exemple, quand une cellule libère un neurotransmetteur, ces messagers peuvent dire à une autre cellule d’augmenter sa fonction ou de la ralentir. Un des nombreux neurotransmetteurs dans nos cerveaux est la sérotonine, qui joue un rôle dans de nombreuses fonctions, comme l’humeur, le sommeil et l’appétit. Quand il s’agit de l’humeur, nous nous sentons souvent décontracté quand nos niveaux de sérotonine sont haut ; en revanche, des niveaux bas de sérotonine ont été reliés à la dépression. Ce qui est intéressant est le fait que ce que l’on mange peut affecter nos niveaux de sérotonine dans notre cerveau. Cela est dû au fait que la sérotonine vient du tryptophane qui provient d’aliments riche en protéines comme les œufs, le saumon et les noix et graines. De plus, des recherches montrent que les 3 omégas acides gras, qui se trouvent dans l’huile de poisson améliorent les troubles de l’humeur. Cela ne signifie pas que consommer un certain aliment va complétement guérir un trouble, mais des petites habitudes peuvent aider à améliorer notre santé. En vieillissant, des zones de notre cerveau, celles impliquées dans l’attention et la mémoire, sont sujettes à détérioration. Des recherches ont montré que l’exercice aérobique pendant au moins 30 minutes, de 3 à 4 fois par semaine, peut promouvoir la croissance de nouvelles cellules du cerveau qui peuvent entrer en neuro-dégénérescence, et donc aider à nous protéger contre la maladie d’Alzheimer et d’autres déclins cognitifs. Pour en savoir plus sur la recherche concernant ce sujet, vérifiez ces TedTalks The Brain-Changing Benefits of Exercise de Wendy Suzuki et Snack on Exercise: Boost Your Mind, Body and Mood de Lauren Parsons. Si on regarde les effets immédiats de l’exercice physique, des recherches ont indiqué qu’un seul entrainement peut rapidement booster l’humeur, ainsi que l’attention et le temps de réaction, en libérant de la dopamine et sérotonine. Parfois, démarrer un nouvel entrainement ou un changement de nourriture peut sembler difficile, mais il ne faut pas penser à l’extrême pour améliorer notre santé. Mais des petits changements dans notre routine portent leurs fruits. Cela revient prendre les escaliers au lieu de l’ascneceur ou de danser sur de la musique en faisant le ménage. Pour la nourriture, au lieu de compter les calories, focalisez votre attention sur la quantité de vitamines et nutriments que vous ingérez par jour. La nourriture fuel notre corps, alors autant être sûr que nous le nourrissons assez. https://www.health.harvard.edu/blog/omega-3-fatty-acids-for-mood-disorders-2018080314414
https://www.health.harvard.edu/blog/nutritional-psychiatry-your-brain-on-food-201511168626 TEDx Talks. (2020, April 15). Feed Your Mental Health | Drew Ramsay [Video}. YouTube. https://youtu.be/BbLFsQubdtw
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Par Tayler Milbury Traduction par Chloé Cherpin Vous êtes-vous souvent retrouvés à vous promener dans un parc ou chemin public ou à vous occuper de plantes d’intérieur ou de jardin en extérieur ? Etant enfants, le plus souvent nous étions dehors dès que le soleil se levait et nous rechignions à rentrer pour diner et dormir. Les souvenirs de notre enfance consistent de parties de cache-cache, de cabanes dans les arbres, de craies sur les trottoirs, de forts dans la neige et bien plus encore ; alors pourquoi, quand nous devenons des adolescents et des adultes, passons-nous la plupart de notre temps à l’intérieur ? Notre travail, l’école, et les tâches ménagères y jouent une partie important, mais avec les études émergentes en terme de recherche pour les bénéfices de la santé mentale de la nature, peut-être devrions nous nous challenger pour trouver plus de temps à passer dehors, ou au moins amener la nature en nous. En temps de pandémie mondiale, il est important, plus que jamais, de prendre soin de notre santé mentale et bien-être. Comme les plantes, les Hommes ont des besoins basiques. Manger une portion supplémentaire de légumes, faire un tour du jardin en marchant, et s’habiller le matin sont des moyens efficaces pour améliorer sa confiance en soi, son humeur et plus généralement son bien-être. Mais parfois, quand on se sent démoralisé, nos habitudes peuvent devenir insurmontables – et si vous vous êtes senti comme ça pendant la pandémie du Covid-19, vous n’êtes pas seuls. Avant d’en venir aux bénéfices de la nature sur notre santé mentale, parlons un peu de santé mentale et d’émotions en général. Comme tout le monde a une santé physique, nous avons aussi une santé mentale. Nous sommes aussi tous anxieux. L’anxiété est un terme souvent utilisé dans des conversations quotidiennes ; cependant il y a une différence entre l’émotion d’anxiété et le trouble de l’anxiété. Nous ressentons tous l’émotion d’anxiété, mais nous n’avons pas tous de troubles de l’anxiété, ce qui correspond au moment où la fréquence et l’intensité de l’émotion d’anxiété devient un trouble et perturbe de nombreux aspects de la vie d’un individu. C’est normal pour nous d’être anxieux de temps en temps, après tout, cela nous permet d’être plus attentif aux potentiels dangers ce qui nous permet de nous protéger. Alors, au milieu de cette pandémie, quand vous ne pouvez pas voir vos amis et votre famille, quand tout le monde porte des masques dans un magasin, quand les réseaux sociaux et la télévision sont dominés par le sujet du Covid-19, il est normal de se sentir anxieux. Alors comment la nature peut-elle aider ? Des données d’une étude sur le comportement et la santé des enfants de 2013/2014 suggère que passer du temps dehors peut servir de facteur de protection pour la santé mentale. L’étude apporte des preuves que passer au moins 30 minutes dehors chaque semaine est associée à une réduction de 24% de l’apparition de symptômes de santé mentale chez les filles adolescentes. Ce qui est encore plus intéressant c’est que notre perception de l’importance de passer du temps dans, et être connecté avec, la nature peut influencer notre santé mentale. Cela signifies que si nous accordons de l’importance à se sentir connecté à la nature, alors nous verrons de plus grands bénéfices par rapport à notre bien-être. Des résultats d’autres études confirment cela, une brève expositions à la nature peut réduire le stress et la tension artérielle, et aussi augmenter sa confiance en soi, le fonctionnement cognitif et le bien-être émotionnel. De plus, un rapport australien a rapporté une corrélation entre de longues visites dans des jardins et réduction de la dépression. Ce n’est pas un nouveau concept que la nature peut améliorer notre santé mentale. Au milieu du 20ème siècle, les hôpitaux utilisaient souvent le jardinage pour améliorer le bien-être de leurs patients. Le jardinage est une activité qui apporte souvent aux pratiquants de la tranquillité et un moment d’ancrage, qui peuvent atténuer le sentiment d’anxiété. Le jardinage d’intérieur ou d’extérieur, nous apprend à accepter et à lâcher le contrôle sur des paramètres indépendants- comme la météo, la plus et la température, autant de paramètres qui influencent la croissance d’une plante. A travers le jardinage, nous apprenons à nous concentrer sur la croissance et le progrès plutôt que sur des résultats immédiats ; la patience étant une vertu. S’occuper d’une plante peut aussi nous apprendre beaucoup sur notre individualité ; chaque type de plante est différente et à des besoins différents, comme les humains. La prochaine fois que vous vous sentez stressés, anxieux ou différents de votre état d’esprit naturel, allez dehors et prenez note de comment vous vous sentez après avoir passé du temps avec la nature. Avec ces quelques mois d’été qui nous restent, c’est un moment parfait pour commencer le jardinage, ou pour aller vous promener dans le jardin local ou même aller visiter vos lieux d’enfance et quand les l’hiver approche, profitez-en pour amener la nature avec vous, en cultivant vos plantes à l’intérieur. 10 Mental Health Benefits of Gardening https://www.psychologytoday.com/blog/think-act-be/201906/10-mental-health-benefits-gardening?eml
https://www.health.harvard.edu/mind-and-mood/sour-mood-getting-you-down-get-back-to-nature McMahan, E. A., & Estes, D. (2015). The Effect of Contact With Natural Environments on Positive and Negative Affect: A Meta- Analysis. The Journal of Positive Psychology, 10 (6). http://dx.doi.org/10.1080/17439760.2014.994224 Sempik, J. (2010). Green care and mental health: Gardening and farming as health and social care. Mental Health and Social Inclusion, 14(3), 15-22. doi: http://dx.doi.org.proxy.hil.unb.ca/10.5042/mhsi.2010.0440 Shanahan, D., Bush, R., Gaston, K. et al. Health Benefits from Nature Experiences Depend on Dose. Sci Rep 6, 28551 (2016). https://doi.org/10.1038/srep28551 Why Connecting With Nature Elevates Your Mental Health https://www.psychologytoday.com/blog/the-new-resilience/201801/why-connecting-nature-elevates-your-mental-health?eml |
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